Tribune - Mars 2024

Villiéraines, Villiérains,

Depuis plusieurs années, nous déplorons la détérioration de notre cadre de vie, dont la multiplication des chantiers est l’une des principales causes. Les promoteurs font en effet peu de cas de la vie collective, ne respectant pas les contraintes des horaires de travail et empiétant dangereusement sur la voie publique. Pire, les carences en matière de contrôle des chantiers aboutissent au délabrement et à la fermeture de certains axes, comme cela s’est récemment produit avenue de l’Europe. Pourtant, les outils de maîtrise des nuisances, comme la charte des promoteurs, existent. Mais la passivité de la municipalité leur empêche de jouer leur rôle de régulation.

L’altération de notre cadre de vie trouve également sa source dans l’affaiblissement de nos services publics locaux. La croissance démographique, couplée à des investissements insuffisants, engendre leur saturation – nous le constatons en matière périscolaire – et conduit à un déficit important d’infrastructures, notamment sportives et culturelles. Alors que la municipalité devrait développer son patrimoine, elle préfère vendre des rues et un stade au profit de promotions immobilières.

Nous constatons par ailleurs la dégradation de l’habitat dans notre ville. Plusieurs logements du quartier des Hautes-Noues ont ainsi été déclarés insalubres par l’Agence régionale de santé. Alors que la situation est connue depuis longtemps et que Paris Habitat ne réagit pas, la municipalité a de nouveau fait preuve d’une apathie insupportable, n’accompagnant pas les habitants dans leur juste combat.

Aussi, face à cette dégradation générale de notre cadre de vie, nous devons urgemment placer l’amélioration et le respect de la qualité de vie des Villiérains au cœur des priorités politiques locales. N’hésitez pas à venir nous rencontrer sur le marché, le dimanche dès 11h00, place Remoiville.

Frédéric MASSOT, Yasmina BENBELKACEM & Quentin MALEINE,

Vos élus de gauche sociale et écologiste

Villiers au quotidien