Rahma, quartier des Luats :
« Il y a encore quelques temps, je me déplaçais dans Villiers à vélo. Aujourd’hui, c’est devenu dangereux ! Que pensez-vous de la place du vélo dans notre ville ?».
Frédéric Massot :
Rahma, vous exprimez là une réalité que beaucoup de villiérains partagent. Depuis quelques années, se déplacer à vélo dans Villiers est devenu compliqué et dangereux. Pourtant, dans un monde confronté à l’urgence climatique, nous n’avons plus le choix : la mobilité douce doit devenir un des piliers de notre politique locale. Réussir la transition écologique est indispensable, et Villiers doit s’engager résolument dans cette voie. Alors que d’autres villes de même taille ont relevé le défi, il n’y a pas de raisons qu’à Villiers, on n’y arrive pas. Intégrer pleinement le vélo et les mobilités durables au cœur du plan de circulation, c’est faire le choix d’une ville respirable où la pollution atmosphérique et les nuisances sonores seront réduites pour le bien-être de tous. J’en suis persuadé, le vélo est plus qu’un moyen de transport. C’est un levier de santé publique, de modernité et de qualité de vie. En le privilégiant, nous renforcerons les liens dans nos quartiers, nous protégerons notre environnement, et nous réduirons l’empreinte carbone de notre commune. Depuis une quinzaine d’années, Villiers fait face une densification importante de son territoire et par conséquent à une artificialisation des sols. Le vélo permettra de libérer de l’espace public, soulagera les stationnements urbains, et désengorgera la voirie et ce ; au bénéfice de tous. Il doit permettre à tous les habitants, qu’ils soient jeunes, actifs ou seniors, d’accéder facilement aux équipements clés de la ville : collèges, lycée, gare, ou centre-ville.
Mon ambition est de bâtir un réseau de mobilités douces cohérent, sécurisé et agréable. Nous devons dépasser la simple coexistence entre vélos, voitures et bus. Avec mon équipe, nous avons d’ores et déjà réfléchi à des solutions innovantes, notamment sur les pistes cyclables, en sensibilisant à l’éco-responsabilité, et en repensant nos infrastructures à l’aune incontournable de la lutte contre le changement climatique. L’objectif est bien-sûr de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre mais aussi d’améliorer notre cadre de vie. En 2026, Villiers doit être une ville où l’écologie sera un axe prioritaire et où prendre son vélo deviendra un geste simple, un plaisir accessible à tous, et un acte citoyen pour préserver notre planète. Ensemble, mobilisons-nous, pour construire cette ville écologique, solidaire, et tournée vers l’avenir à laquelle nous aspirons tous !