Conseil municipal du 2 avril 2024

Nous étions au Conseil municipal ce 2 avril 2024.

Cession du stade Jules Rimet à un promoteur immobilier. 

Frédéric Massot rappelle les circonstances qui ont amené la ville a présenté une nouvelle délibération. Dans les faits, la délibération initiale présentée en décembre 2023 était entachée d’irrégularités, tant sur la forme que sur le fond. 

Sur la forme, le maire n’avait pas laissé les conseillers d’opposition s’exprimer, lésant ainsi le dialogue démocratique, en séance. Cette situation a donc contraint notre groupe à former un recours gracieux. 

Sur le fond, nous ne sommes pas en phase avec la vente d’un bien municipal au bénéfice de la construction de 220 logements dans un secteur déjà fortement urbanisé. Face à l’urgence climatique, l’endroit aurait mérité un tout autre réaménagement orienté plutôt vers le maintien de la zone sportive, accompagné de la création d’un ilot de fraicheur. 

Pourtant, en 2019, le maire s’était engagé au travers d’une publication distribuée aux villiérains à préserver le quartier des stades de toute construction.

Convention entre la ville et Paris Habitat - période 2024 - 2028.

Alors que des habitants du secteur des Noues sont confrontés depuis de trop nombreuses années, à des problèmes de logements dégradés, nous ne pouvons que nous réjouir, enfin, du lancement des travaux. Cependant, afin de réhabiliter rapidement les logements, nous regrettons que la période de réalisation n’ait pas été écourtée. Frédéric MASSOT souligne que Paris Habitat a été contraint de lancer des travaux suite à la publication par l’ARS d’un arrêté d’insalubrité pour plusieurs logements. Dans ce contexte, il est dommage que l’action soit consécutive à l’obligation de faire.

Délibération relative au vote du budget primitif 2024.

Après avoir remercier les équipes administratives pour le travail réalisé, Quentin Maleine rappelle les règles qui autorisent l’assemblée délibérante à voter un budget primitif pour l’exercice à venir. Se basant sur les diverses données qui ont permis la remise d’un budget à l’équilibre, Quentin MALEINE démontre les carences et les faiblesses de la situation financière présentée. Le maire précise que des méthodologies théoriques ne peuvent s’appliquer et que la réalité est souvent tout autre. Au regard des éléments financiers exposés, nous resterons attentifs aux finances de la ville, d’autant plus qu’elles inquiètent la Direction Générale des Collectivités Locales. 

Même si la municipalité s’autofélicite de la poursuite du désendettement, dans les faits, la ville ne dégage, malheureusement, pas suffisamment de capacité d’autofinancement qui permettrait les investissements attendus par les habitants. 

Forcés de constater que face à sa situation économique, la ville continue de vendre des biens fonciers à des promoteurs immobiliers pour essayer d’équilibrer tant bien que mal son budget annuel. 

Cette manière de s’exécuter interroge !

Délibération relative à l’augmentation des prestations à la population.

Je suis intervenue pour faire remonter certaines incohérences figurant dans la délibération. Dans l’absolu, l’ensemble des activités prennent une augmentation, excepté celles dédiées à la médiathèque et au cinéma. Au préalable, nous avons été étonnés du taux d’augmentation du panier-repas. Dans le document qui nous a été adressé, la tranche relative au Quotient Familial le plus faible (-230) subit la plus forte augmentation, 25% au lieu de 2%. L’Adjointe, déléguée à l'Enfance, à la Petite Enfance et à la Restauration scolaire, nous explique qu’une erreur s’est glissée dans le barème adressé aux élus. Soit… 

Par ailleurs, nous avons expliqué que dans le contexte économique actuel, nous nous opposons à toute forme d’augmentation des prestations. Enfin, s’agissant de l’accueil au périscolaire, nous demandons une révision des modalités d’accès et estimons qu’il est urgent d’anticiper l’arrivée de nouveaux habitants en fonction de la livraison des logements afin de proposer un service de qualité aux familles et ainsi éviter les situations de blocage.

Villiers au quotidien